Cabotegravir : le médicament injectable qui change la donne contre le VIH
Vous avez entendu parler du cabotegravir, mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Pas de panique, on va éclaircir tout ça en quelques minutes. C’est un antirétroviral qui se donne sous forme d’injection tous les deux mois, ce qui évite les pilules quotidiennes. Idéal pour ceux qui préfèrent une prise simple et discrète.
Comment fonctionne le cabotegravir ?
Le cabotegravir bloque une enzyme clé du VIH, appelée intégrase. Sans cette enzyme, le virus ne peut pas s’insérer dans nos cellules et se multiplier. Le résultat : une baisse durable de la charge virale, voire une prévention efficace si on le combine avec le rilpivirine. L’injection crée une réserve du médicament dans le tissu adipeux, d’où il se libère lentement.
Posologie et administration
Le protocole standard comprend une première dose de charge : trois injections à deux semaines d’intervalle, puis une injection de suivi tous les huit semaines. L’injection se fait dans le muscle du fessier, par un professionnel de santé qualifié. Vous n’avez pas besoin de préparer quoi que ce soit à la maison, juste de prendre rendez‑vous.
Si vous avez des questions sur le dosage, le médecin ajuste parfois la fréquence en fonction de votre poids ou de votre état rénal. Dans la plupart des cas, le schéma standard suffit. L’avantage, c’est qu’on n’a plus à s’inquiéter d’oublier une pilule chaque jour.
Les bénéfices concrets
Premièrement, la discrétion : plus de pilules visibles dans la boîte à médicaments. Deuxièmement, l’observance s’améliore parce que vous ne devez vous souvenir d’une injection que deux fois par mois. Troisièmement, les études montrent une efficacité comparable, voire supérieure, aux traitements oraux classiques, surtout pour la prévention pré‑exposition (PrEP).
Le cabotegravir est aussi apprécié parce qu’il réduit le nombre d’effets secondaires liés à la prise quotidienne de médicaments. Bien sûr, chaque personne réagit différemment, mais le profil d’effets indésirables est généralement léger.
Effets secondaires à connaître
Après l’injection, il est normal de ressentir une petite douleur ou un gonflement au site d’injection. Cela disparaît en quelques jours. Certains patients rapportent des maux de tête, de la fatigue ou des nausées, mais ces symptômes restent temporaires. En cas de réactions sévères (éruption cutanée importante, difficultés respiratoires), il faut consulter immédiatement.
Comme tout antirétroviral, le cabotegravir peut influencer les fonctions hépatiques. Un contrôle sanguin régulier permet de s’assurer que le foie reste en bonne santé. Si vous avez des antécédents de problèmes hépatiques, votre médecin ajustera le suivi.
Où se procurer le cabotegravir en toute sécurité ?
En France, le cabotegravir n’est disponible que sur ordonnance et via les pharmacies habilitées à délivrer les médicaments injectables. Évitez les sites internet non certifiés, car le risque de contrefaçon est réel. Demandez à votre médecin traitant ou à votre centre de dépistage VIH de vous orienter vers une pharmacie de confiance.
Avant de commencer le traitement, le professionnel doit vérifier que vous n’avez pas de contre‑indications, comme une infection active ou une allergie au médicament. Une fois tout confirmé, vous serez prêt à profiter des avantages du cabotegravir sans tracas.
En bref, le cabotegravir offre une alternative pratique aux pilules quotidiennes, avec une efficacité solide et un profil de tolérance correct. Si vous cherchez une solution plus simple pour gérer votre VIH ou votre prévention, discutez-en avec votre médecin dès aujourd’hui.

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