PrEP VIH : tout ce qu’il faut savoir pour se protéger
Vous avez entendu parler de la PrEP mais vous ne savez pas vraiment comment ça fonctionne ? Vous n’êtes pas seul. La prophylaxie pré‑exposition (PrEP) est devenue une vraie arme contre le VIH, capable de réduire le risque d’infection de plus de 90 % quand elle est bien prise. Dans cet article, on va décortiquer les points essentiels : qui peut l’utiliser, comment la prendre, où la commander et quels pièges éviter.
Qui peut bénéficier de la PrEP ?
La PrEP s’adresse surtout aux personnes qui ont des rapports sexuels à risque : partenaires séropositifs, usage occasionnel de préservatif, multiples partenaires ou consommation de drogues injectables. Le médecin vérifie d’abord votre état de santé, notamment votre fonction rénale, et s’assure que vous n’êtes pas déjà infecté. Si tout va bien, la prescription est simple : une pilule à prendre chaque jour.
Comment prendre la PrEP correctement ?
Le principe est simple : une comprimé (généralement du ténofovir + emtricitabine) chaque matin. La prise quotidienne crée une concentration stable du médicament dans le sang, ce qui bloque le virus dès qu’il entre dans votre corps. Certaines personnes préfèrent la « charge initiale » : prendre la pilule pendant 7 jours consécutifs avant le premier rapport à risque, puis poursuivre quotidiennement. L’essentiel, c’est de ne jamais sauter de dose ; un oubli peut réduire l’efficacité.
Vous vous demandez comment suivre votre traitement ? Un rappel sur votre téléphone ou un pilulier hebdomadaire suffit souvent. En cas d’effort intense ou de maladie (vomissements, diarrhée) qui empêche d’avaler la pilule, il faut en parler à votre médecin ; il pourra ajuster le protocole.
Où commander votre PrEP ? En France, la prescription est délivrée en pharmacie, comme tout autre médicament. Certaines plateformes en ligne agréées permettent de commander après téléconsultation avec un professionnel de santé. Vérifiez toujours que le site possède le badge « pharmacie en ligne autorisée » et qu’il vous demande votre ordonnance.
Le coût de la PrEP peut être pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, à condition d’avoir une prescription médicale. Vous n’avez donc pas besoin de payer de votre poche, sauf si vous choisissez une marque spécifique non remboursée. Si vous avez un doute, demandez à votre pharmacien quels sont les génériques disponibles ; ils sont souvent moins chers et tout aussi efficaces.
Quels effets secondaires attendre ? La plupart des utilisateurs ne ressentent rien. Certains signalent de légères nausées ou une fatigue passagère au début du traitement, qui disparaît en quelques jours. Les contrôles sanguins tous les 3 à 6 mois permettent de surveiller la fonction rénale et de s’assurer que tout se passe bien.
Enfin, la PrEP n’élimine pas le besoin de préservatif pour les infections sexuellement transmissibles (IST) autres que le VIH. Continuez à vous protéger contre la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis en restant prudent.
En résumé, la PrEP VIH est un moyen simple, efficace et largement accessible pour réduire votre risque d’infection. Une prescription médicale, une prise quotidienne fiable et un suivi régulier sont les clés du succès. Si vous pensez être concerné, prenez rendez‑vous avec votre médecin ou votre pharmacien et faites le premier pas vers une sexualité plus sûre.

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