Symptômes pulmonaires : comment les repérer et agir rapidement

Vous avez du mal à respirer ou une toux qui ne veut pas partir ? Ce sont des signaux que vos poumons envoient. Dans cet article, on vous explique quels sont les symptômes les plus fréquents, pourquoi ils apparaissent et surtout quand il faut appeler un professionnel.

Les symptômes les plus fréquents

Toux persistante : qu’elle soit sèche ou grasse, la toux qui dure plus de deux semaines mérite qu’on y prête attention. Elle peut indiquer une infection, une allergie ou, dans certains cas, une maladie plus grave comme la bronchite chronique.

Essoufflement : si vous sentez votre souffle raccourcir après un effort léger ou même au repos, c’est un signe que vos poumons peinent à fournir assez d’oxygène. L’asthme, la pneumonie ou une insuffisance cardiaque peuvent être en cause.

Sensation de serrement ou douleur thoracique : une douleur qui s’intensifie en respirant profondément ou en toussant indique souvent une inflammation des membranes pleurales (pleurésie) ou une infection des voies respiratoires inférieures.

Expectorations épaisses ou sanglantes : cracher du mucus vert, jaune ou teinté de sang n’est jamais normal. Cela signale généralement une infection bactérienne ou une exacerbation d’une maladie chronique comme la bronchite.

Sifflements ou respiration bruyante : un sifflement qui apparaît quand vous inspirez ou expirez peut être le signe d’un rétrécissement des voies aériennes, typique de l’asthme ou de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Quand faut-il consulter un professionnel ?

Si l’un de ces symptômes dure plus de quelques jours, s’aggrave ou s’accompagne de fièvre, de perte de poids ou de fatigue inhabituelle, prenez rendez‑vous rapidement. Une toux accompagnée de sang, un souffle très court au repos ou une douleur thoracique intense sont des urgences ; appelez le 15 ou rendez‑vous aux urgences sans tarder.

Pour les personnes déjà suivies pour une maladie respiratoire, il est conseillé d’appeler son médecin dès les premiers signes de détérioration : cela permet d’ajuster le traitement avant que la situation ne devienne critique.

En attendant le médecin, quelques gestes simples peuvent aider : hydratez‑vous bien, évitez la fumée et les polluants, utilisez un humidificateur d’air si l’air est sec, et reposez‑vous. Ne prenez pas d’antibiotiques sans prescription, car ils ne sont efficaces que contre les infections bactériennes.

En résumé, surveillez vos poumons comme vous surveillez votre voiture : les bruits inhabituels et les performances qui baissent signalent qu’il faut intervenir. Reconnaître les symptômes pulmonaires tôt, c’est éviter des complications plus graves et garder une respiration normale.