Immunothérapie : tout ce qu’il faut savoir
Vous avez déjà entendu parler d’immunothérapie et vous vous demandez de quoi il s’agit exactement ? C’est une façon de booster le système immunitaire pour qu’il attaque les cellules anormales, comme les cellules cancéreuses ou celles qui causent des maladies auto‑immunes. Pas besoin d’être scientifique pour comprendre les bases : on utilise des médicaments, des vaccins ou même des cellules modifiées pour rediriger les défenses naturelles de votre corps.
Il existe plusieurs types d’immunothérapie. Les plus connus sont les inhibiteurs de points de contrôle (comme le pembrolizumab), qui libèrent le frein que les cancers mettent sur les lymphocytes. On trouve aussi les vaccins thérapeutiques qui entraînent le système à reconnaître une cible précise, et la thérapie cellulaire (CAR‑T) où l’on retire des cellules T du patient, on les reprogramme en laboratoire, puis on les réinjecte pour qu’elles chassent la tumeur.
Comment ça marche concrètement ?
Lorsque vous recevez un inhibiteur de point de contrôle, le médicament bloque une protéine qui empêche les lymphocytes d’attaquer les cellules tumorales. Résultat : vos propres cellules de défense deviennent plus agressives contre le cancer. Avec les vaccins, on introduit une petite partie du « coupable » (une protéine du cancer) pour que le système immunitaire apprenne à le reconnaître. La thérapie CAR‑T, quant à elle, crée des super‑soldats immunitaires sur mesure pour chaque patient, ce qui explique pourquoi elle est souvent réservée aux cancers très difficiles à traiter.
Ces traitements ne sont pas sans risques. Les effets secondaires les plus courants sont des réactions similaires à une grippe, des douleurs articulaires ou cutanées, voire des inflammations d’organes (colite, hépatite). Cela arrive parce que le système immunitaire est « débridé » et peut attaquer des tissus sains. C’est pourquoi il faut toujours être suivi de près par un oncologue ou un spécialiste en immunologie.
Quand envisager l’immunothérapie ?
Votre médecin peut vous proposer l’immunothérapie si votre cancer exprime les cibles que le traitement vise (par exemple PD‑L1 positif). Elle est aussi utilisée pour certaines maladies auto‑immunes réfractaires, comme le psoriasis sévère ou la sclérose en plaques, lorsqu’autres traitements ont échoué. La décision dépend de votre état général, de vos antécédents et des résultats des tests génétiques ou moléculaires.
Avant de commencer, préparez une liste de questions : quels tests sont nécessaires ? Quels sont les effets secondaires les plus probables ? Comment seront gérés les symptômes ? Pensez à noter vos médicaments actuels, car certains peuvent interférer avec l’immunothérapie.
En résumé, l’immunothérapie représente une avancée majeure pour les cancers et certaines maladies auto‑immunes. Elle transforme le rôle du système immunitaire en arme ciblée, mais demande un suivi rigoureux. Si vous êtes concerné, discutez ouvertement avec votre équipe médicale, pesez les bénéfices et les risques, et suivez les consignes de suivi. Vous avez alors toutes les cartes en main pour prendre une décision éclairée.

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